mardi 17 août 2010

Classement de Shanghai : explications des contre-performances françaises - L...

 
 

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via Sauvons l'Université ! de mathieu le 13/08/10

La France compte seulement trois universités parmi les cent premières mondiales, selon le classement de l'université de Shanghai publié aujourd'hui. L'importance pour l'économie est grande. En effet, chaque année dans le monde, plus de 3 millions de jeunes partent faire des études ailleurs que chez eux. Pour les pays qui parviennent à les attirer, ça fait du business, des frais de scolarité encaissés, des dépenses dans les commerces. Un étudiant, c'est comme un touriste, sauf qu'il reste au moins un an sur place et non une semaine. Ensuite, comme on dit souvent, nous allons de plus en plus vers une économie du savoir. Dans cette économie, la conquête des talents est primordiale. Or, le lieu où se constitue et se transmet le savoir, le lieu où émergent les nouveaux talents, c'est l'université. Les pays qui savent faire venir les meilleurs étudiants se préparent donc le meilleur avenir. Et ces étudiants sont attirés par les universités les plus prestigieuses - et les mieux classées. Comme Harvard, Berkeley ou Stanford aux Etats-Unis. Ou Pierre et Marie Curie, Paris sud ou Normale sup Paris en France.

La présence de seulement trois universités françaises parmi les meilleures s'explique par au moins trois raisons. D'abord, c'est un classement de la recherche plus que de l'université. Or en France, une grande part de la recherche se fait au sein du CNRS, qui n'est pas une université. Ensuite, il dépend beaucoup des publications en anglais. Il favorise donc beaucoup les établissements anglo-saxons, qui raflent d'ailleurs les 19 premiers rangs. Enfin, le paysage universitaire français est très morcelé. Beaucoup d'équipes sont jalouses de leur indépendance, elles tiennent à garder leur appellation. Le gouvernement a bien tenté de constituer des "PRES", des pôles de recherche et d'enseignement supérieur, pour regrouper plusieurs établissements. Mais certains chercheurs continuent d'indiquer seulement leur laboratoire quand ils signent des publications. Leurs travaux échappent alors au radar de l'université de Shanghai.

Lire la suite sur le site des Echos.


 
 

Ce que vous pouvez faire à partir de cette page :

 
 

Le classement de l'Université Jiaotong de Shanghai, bien que "contesté", est...

 
 

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via Sauvons l'Université ! de Anneflo le 13/08/10

Le Beaujolais nouveau n'est pas encore arrivé, mais le Classement de Shanghai 2010 si.

Voir le pdf ici pour lire le classement, intitulé Academic Ranking of top 100 World Universities - 2010 .

En France, ce vendredi 13 août, les médias radiophoniques et la presse se sont saisis de la publication de ce désormais fameux "classement de Shanghai" - créé à l'origine pour établir une comparaison des universités chinoises avec leurs homologues européennes et américaines -, et ce bien qu'il soit fortement critiqué, notamment en raison des critères de classement adoptés.

Pourtant, même Nian Cai Liu, le concepteur du classement de Shanghaï, estimait en 2009 que ce « ranking ne constitue pas un standard pour les universités de classe mondiale » (voir sur le site d'EducPro).

On voit cependant que ce classement "très contesté" (dixit le Figaro) fait vendre du papier et a même incité Valérie Pécresse à se déplacer en Chine cet été.

Petite revue de presse :

- "Classement de Shanghaï : Paris-VI, toujours première université française", Le Monde (12/08/2010).

La mise en ligne du classement de Shanghaï des 500 meilleures universités en recherche n'est attendu que le 15 août, mais l'université de Jiao Tong a d'ores et déjà communiqué son millésime à la presse étrangère, dont Le Monde. Et le millésime 2010 de ce classement lancé en 2003 ne réserve pas de surprise aux universités françaises.

Les trois premières universités se classent toujours à distance respectable de l'université de Harvard, première université depuis huit ans. Paris-VI, 39e, gagne une place par rapport à 2009, tandis que Paris-XI arrive au 45e rang (-2) et l'Ecole normale supérieure au 71e rang (-1).

Ensuite, les universités Paris-Diderot (Paris-VII), Strasbourg, Joseph-Fourier (Grenoble-I) et Paris-Descartes (Paris-V) retrouvent leur rang entre la 100e et la 200e place. En tout, 22 universités françaises se classent dans le top 500 du classement de Shanghaï.

Voir la suite sur le site du Monde.

- "Les universités américaines trustent toujours le classement de Shanghai", Libération (12/08/2010).

Les universités américaines sont toujours largement en tête, selon le classement de Shangai 2010, diffusé par le site Internet des Echos. Le premier établissement français, l'université Pierre-et-Marie-Curie n'arrive qu'à la 39e place. Au total, seules trois universités françaises figurent dans le top 100.

Comme l'an dernier, les Etats-Unis s'arrogent 17 des 19 premières places, selon lesechos.fr. Harvard reste numéro un, et Berkeley pique la deuxième place à Stanford. Seules les universités britanniques de Cambridge (5e) et d'Oxford (10e) se glissent parmi les 10 meilleures aux côtés d'universités toutes américaines.

Côté français, hormis Pierre-et-Marie-Curie, deux établissements figurent dans le top 100 : Paris-Sud Orsay à la 45e (deux rangs perdus) et l'Ecole normale supérieure (ENS-Ulm) à la 71e (recul d'une place).

Lire la suite ici.

- "Les Etats-Unis règnent sur le classement des universités de Shanghai", Le Nouvel Observateur (13/08/2010).

La France, qui était 5e en 2009 avec 23 universités, n'est plus que 6e cette année avec 22 établissements classés, dont seulement trois dans les 100 premiers.

Progression de l'Allemagne, stagnation française et domination majeure des Etats-Unis. C'est, en substance, ce qui ressort du classement 2010 des universités publié vendredi 13 août par l'Université des communications de Shanghai.

Le top 500, mis en ligne par l'Université Jiaotong, est très suivi en Europe, où il est aussi fortement contesté, et voit trôner à la première place, pour la 8e année consécutive, l'université américaine d'Harvard.

Lire la suite sur le site du Nouvel Obs.com.

- "Classement des universités : la France encore à la traîne", Le Figaro (13/08/2010).

Seuls trois établissements français - Paris VI en tête - figurent dans le classement très contesté des 100 meilleurs établissements du monde établi par Shanghaï. Pour la ministre de l'Enseignement supérieur, les campus d'excellence changeront bientôt la donne.

Lire la suite ici.

Mon avis : tout ça, c'est 狗屁 !!


 
 

Ce que vous pouvez faire à partir de cette page :

 
 

Le classement de l'Université Jiaotong de Shanghai, bien que "contesté", est...

 
 

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Le Beaujolais nouveau n'est pas encore arrivé, mais le Classement de Shanghai 2010 si.

Voir le pdf ici pour lire le classement, intitulé Academic Ranking of top 100 World Universities - 2010 .

En France, ce vendredi 13 août, les médias radiophoniques et la presse se sont saisis de la publication de ce désormais fameux "classement de Shanghai" - créé à l'origine pour établir une comparaison des universités chinoises avec leurs homologues européennes et américaines -, et ce bien qu'il soit fortement critiqué, notamment en raison des critères de classement adoptés.

Pourtant, même Nian Cai Liu, le concepteur du classement de Shanghaï, estimait en 2009 que ce « ranking ne constitue pas un standard pour les universités de classe mondiale » (voir sur le site d'EducPro).

On voit cependant que ce classement "très contesté" (dixit le Figaro) fait vendre du papier et a même incité Valérie Pécresse à se déplacer en Chine cet été.

Petite revue de presse :

- "Classement de Shanghaï : Paris-VI, toujours première université française", Le Monde (12/08/2010).

La mise en ligne du classement de Shanghaï des 500 meilleures universités en recherche n'est attendu que le 15 août, mais l'université de Jiao Tong a d'ores et déjà communiqué son millésime à la presse étrangère, dont Le Monde. Et le millésime 2010 de ce classement lancé en 2003 ne réserve pas de surprise aux universités françaises.

Les trois premières universités se classent toujours à distance respectable de l'université de Harvard, première université depuis huit ans. Paris-VI, 39e, gagne une place par rapport à 2009, tandis que Paris-XI arrive au 45e rang (-2) et l'Ecole normale supérieure au 71e rang (-1).

Ensuite, les universités Paris-Diderot (Paris-VII), Strasbourg, Joseph-Fourier (Grenoble-I) et Paris-Descartes (Paris-V) retrouvent leur rang entre la 100e et la 200e place. En tout, 22 universités françaises se classent dans le top 500 du classement de Shanghaï.

Voir la suite sur le site du Monde.

- "Les universités américaines trustent toujours le classement de Shanghai", Libération (12/08/2010).

Les universités américaines sont toujours largement en tête, selon le classement de Shangai 2010, diffusé par le site Internet des Echos. Le premier établissement français, l'université Pierre-et-Marie-Curie n'arrive qu'à la 39e place. Au total, seules trois universités françaises figurent dans le top 100.

Comme l'an dernier, les Etats-Unis s'arrogent 17 des 19 premières places, selon lesechos.fr. Harvard reste numéro un, et Berkeley pique la deuxième place à Stanford. Seules les universités britanniques de Cambridge (5e) et d'Oxford (10e) se glissent parmi les 10 meilleures aux côtés d'universités toutes américaines.

Côté français, hormis Pierre-et-Marie-Curie, deux établissements figurent dans le top 100 : Paris-Sud Orsay à la 45e (deux rangs perdus) et l'Ecole normale supérieure (ENS-Ulm) à la 71e (recul d'une place).

Lire la suite ici.

- "Les Etats-Unis règnent sur le classement des universités de Shanghai", Le Nouvel Observateur (13/08/2010).

La France, qui était 5e en 2009 avec 23 universités, n'est plus que 6e cette année avec 22 établissements classés, dont seulement trois dans les 100 premiers.

Progression de l'Allemagne, stagnation française et domination majeure des Etats-Unis. C'est, en substance, ce qui ressort du classement 2010 des universités publié vendredi 13 août par l'Université des communications de Shanghai.

Le top 500, mis en ligne par l'Université Jiaotong, est très suivi en Europe, où il est aussi fortement contesté, et voit trôner à la première place, pour la 8e année consécutive, l'université américaine d'Harvard.

Lire la suite sur le site du Nouvel Obs.com.

- "Classement des universités : la France encore à la traîne", Le Figaro (13/08/2010).

Seuls trois établissements français - Paris VI en tête - figurent dans le classement très contesté des 100 meilleurs établissements du monde établi par Shanghaï. Pour la ministre de l'Enseignement supérieur, les campus d'excellence changeront bientôt la donne.

Lire la suite ici.

Mon avis : tout ça, c'est 狗屁 !!


 
 

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Classement de Shanghai : explications des contre-performances françaises - L...

 
 

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La France compte seulement trois universités parmi les cent premières mondiales, selon le classement de l'université de Shanghai publié aujourd'hui. L'importance pour l'économie est grande. En effet, chaque année dans le monde, plus de 3 millions de jeunes partent faire des études ailleurs que chez eux. Pour les pays qui parviennent à les attirer, ça fait du business, des frais de scolarité encaissés, des dépenses dans les commerces. Un étudiant, c'est comme un touriste, sauf qu'il reste au moins un an sur place et non une semaine. Ensuite, comme on dit souvent, nous allons de plus en plus vers une économie du savoir. Dans cette économie, la conquête des talents est primordiale. Or, le lieu où se constitue et se transmet le savoir, le lieu où émergent les nouveaux talents, c'est l'université. Les pays qui savent faire venir les meilleurs étudiants se préparent donc le meilleur avenir. Et ces étudiants sont attirés par les universités les plus prestigieuses - et les mieux classées. Comme Harvard, Berkeley ou Stanford aux Etats-Unis. Ou Pierre et Marie Curie, Paris sud ou Normale sup Paris en France.

La présence de seulement trois universités françaises parmi les meilleures s'explique par au moins trois raisons. D'abord, c'est un classement de la recherche plus que de l'université. Or en France, une grande part de la recherche se fait au sein du CNRS, qui n'est pas une université. Ensuite, il dépend beaucoup des publications en anglais. Il favorise donc beaucoup les établissements anglo-saxons, qui raflent d'ailleurs les 19 premiers rangs. Enfin, le paysage universitaire français est très morcelé. Beaucoup d'équipes sont jalouses de leur indépendance, elles tiennent à garder leur appellation. Le gouvernement a bien tenté de constituer des "PRES", des pôles de recherche et d'enseignement supérieur, pour regrouper plusieurs établissements. Mais certains chercheurs continuent d'indiquer seulement leur laboratoire quand ils signent des publications. Leurs travaux échappent alors au radar de l'université de Shanghai.

Lire la suite sur le site des Echos.


 
 

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Shanghaï 2010 et les PRES

 
 

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via Les blogs Educpros.fr de admin le 12/08/10

Le cru 2010 du classement de Shanghaï est arrivé : cliquer ici. Les universités françaises ne sont pas mieux classées que l'an dernier. "Classement de Shanghaï : les universités françaises piétinent. Les établissements anglo-saxons trustent toujours les 1ères places" (Les Echos). "Classement de Shanghaï : Paris 6, toujours première université française" (Le Monde).

3 universités françaises seulement parmi les 100 premières : Pierre et Marie Curie (39ème au lieu de 40ème en 2009), Paris Sud Orsay (45ème au lieu de 43ème), Ecole nationale supérieure d'Ulm (71ème au lieu de 70ème). 22 universités françaises dans les 500 premières contre 23 l'an dernier, "ce qui place la France au 6ème rang ex-aequo avec l'Italie et la Chine".

En France, le classement de Shangaï, créé en 2003, est critiqué pour plusieurs raisons. Les critères qu'il prend en compte n'ont trait qu'à l'excellence scientifique dans les sciences "dures", excellence identifiée par les prix, les médailles et les publications en langue anglaise. Le pays est pénalisé par l'organisation de son système d'enseignement supérieur et de recherche : éclatement de la recherche (et donc des publications) entre les universités, les grandes écoles et les grands organismes. Pour d'autres critiques, lire la chronique de ce blog : "Pamphlet contre Shanghaï".

Il n'empêche. Le classement de Shanghaï s'est imposé et nul ne l'ignore désormais. La France en a implicitement tenu compte par la loi de programmation de la recherche de 2006. C'est cette loi qui a créé les PRES ; les directeurs de la recherche des PRES n'ont eu et n'ont de cesse que d'imposer une signature unique pour tous les membres du PRES. L'ambition de cet artifice comptable : "progresser" dans le classement de Shanghaï… Et puis il y a l'espoir des milliards du dit "Grand emprunt" : ils devraient doper la recherche. Visiblement pourtant, le pari des PRES n'a pas été gagné ou n'est pas encore gagné !

Valérie Pécresse y met pourtant du sien. En vain. Son "lobbying n'a pas porté ses fruits. La visite de la ministre de l'Enseignement supérieur à la Shanghai Jiao Tong University (SJTU), début juillet, pour rencontrer les concepteurs du célèbre classement ne se lit pas encore dans les lignes du palmarès"… "C'est pour faire de la pédagogie que Valérie Pécresse était allée en juillet dernier au devant de l'équipe du professeur Nian Cai Liu, concepteur du classement. Elle y avait fait la promotion de sa réforme des universités" (Les Echos).

Repérons le classement des universités françaises en voie de fusion et de quelques universités "PRESsées". Paris 6 Pierre et Marie Curie (39ème au classement) vient de se PRESser avec Paris 2 et 4 (Sorbonne Universités) ; cela ne devrait pas avoir d'impact direct sur son classement. Paris 11 Orsay (45ème) est PRESsée avec Versailles Saint-Quentin (classée dans la tranche 400-500) et avec Evry (non classée, Evry en voie d'être déPRESsée ?). Deux universités du PRES sont classées ; pas de signatures des publications sous une même institution ? L'espoir d'un bond en avant dans le classement pour Orsay : Paris-Saclay. L'ENS Ulm (71ème) vient de se PRESser ("PRES PSL"), entre autres, avec l'Ecole supérieure de physique et de chimie industrielle (classée entre la 200ème et la 300ème place) : son classement pourrait s'améliorer un peu.

Si les enseignants-chercheurs de Paris 7 Denis Diderot (classé dans le groupe des 100-150) et de Paris 5 René Descartes (classé dans le groupe des 150-200) parviennent à signer sous le seul intitulé du PRES "Sorbonne Paris Cité", un bond en avant dans le classement deviendrait certainement possible. Paris 6 dépassé dans le classement par Paris 5 et 7 ?

L'université fusionnée de Strasbourg est classée entre la 100ème et la 150ème place (5ème rang français). Quel classement pour les universités qui fusionneront le 1er janvier 2012 ? Université de Montpellier Sud de France : seule parmi les 3 universités, Montpellier 2 apparaît dans le classement (entre la 200ème et la 300ème place). Aix-Marseille Université devrait remonter dans le classement : l'université de la Méditerranée se situe entre la 200ème et la 300ème place et l'université de Provence entre la 300ème et la 400ème. Université de Lorraine : seule parmi les 4 établissements en voie de fusion, l'université de Nancy Henri Poincaré figure dans le classement (entre la 300ème et 400ème place).

A remarquer le classement intéressant de Paris-Dauphine, université de gestion mais qui possède une excellence scientifique en mathématiques : entre la 300ème et 400ème place. A noter enfin l'absence dans le classement de l'université Paris-Est, PRES créé pourtant dès 2007 : aucune de ses institutions fondatrices ne figure dans le classement alors qu'elles ont chacune un secteur scientifique dominant (Marne la Vallée, ENPC) et même un secteur médical (Paris 12 Val-de-Marne) (chronique : "Présider Paris-Est").

Pour faire "monter" les universités françaises dans le classement de Shanghaï, les PRES démontrent leur impuissance ; ce classement les ignore ! La fusion est plus prometteuse : elle pourrait faire apparaître deux autres universités dans le club des 100 : Sorbonne Paris Cité (Paris 3, 5, 7) et peut-être Aix-Marseille Université. 5 à 10 campus d'excellence en France, comme l'ambitionne l'emprunt national ? Il est peu probable qu'on y parvienne car il n'est pas sûr que les milliards puissent être mis à disposition des centres de recherche (chronique : "l'avenir, c'est quand ?").

Tenter la réforme des instituts d'enseignement supérieur (dédiés au cycle "Licence") et de la création de 15 à 20 universités de recherche, dédiées aux masters et aux doctorats et intégrant les grandes écoles publiques et grands organismes de recherche ? Ce serait sans doute payant pour faire apparaître toutes ces universités dans le classement de Shanghaï. A quelle place ? A une place qui est celle de la France en recherche, i.e. celle d'un pays qui affiche des ambitions en recherche mais qui tarde toujours à les mettre en oeuvre réellement.


 
 

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Shanghaï 2010 et les PRES

 
 

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Le cru 2010 du classement de Shanghaï est arrivé : cliquer ici. Les universités françaises ne sont pas mieux classées que l'an dernier. "Classement de Shanghaï : les universités françaises piétinent. Les établissements anglo-saxons trustent toujours les 1ères places" (Les Echos). "Classement de Shanghaï : Paris 6, toujours première université française" (Le Monde).

3 universités françaises seulement parmi les 100 premières : Pierre et Marie Curie (39ème au lieu de 40ème en 2009), Paris Sud Orsay (45ème au lieu de 43ème), Ecole nationale supérieure d'Ulm (71ème au lieu de 70ème). 22 universités françaises dans les 500 premières contre 23 l'an dernier, "ce qui place la France au 6ème rang ex-aequo avec l'Italie et la Chine".

En France, le classement de Shangaï, créé en 2003, est critiqué pour plusieurs raisons. Les critères qu'il prend en compte n'ont trait qu'à l'excellence scientifique dans les sciences "dures", excellence identifiée par les prix, les médailles et les publications en langue anglaise. Le pays est pénalisé par l'organisation de son système d'enseignement supérieur et de recherche : éclatement de la recherche (et donc des publications) entre les universités, les grandes écoles et les grands organismes. Pour d'autres critiques, lire la chronique de ce blog : "Pamphlet contre Shanghaï".

Il n'empêche. Le classement de Shanghaï s'est imposé et nul ne l'ignore désormais. La France en a implicitement tenu compte par la loi de programmation de la recherche de 2006. C'est cette loi qui a créé les PRES ; les directeurs de la recherche des PRES n'ont eu et n'ont de cesse que d'imposer une signature unique pour tous les membres du PRES. L'ambition de cet artifice comptable : "progresser" dans le classement de Shanghaï… Et puis il y a l'espoir des milliards du dit "Grand emprunt" : ils devraient doper la recherche. Visiblement pourtant, le pari des PRES n'a pas été gagné ou n'est pas encore gagné !

Valérie Pécresse y met pourtant du sien. En vain. Son "lobbying n'a pas porté ses fruits. La visite de la ministre de l'Enseignement supérieur à la Shanghai Jiao Tong University (SJTU), début juillet, pour rencontrer les concepteurs du célèbre classement ne se lit pas encore dans les lignes du palmarès"… "C'est pour faire de la pédagogie que Valérie Pécresse était allée en juillet dernier au devant de l'équipe du professeur Nian Cai Liu, concepteur du classement. Elle y avait fait la promotion de sa réforme des universités" (Les Echos).

Repérons le classement des universités françaises en voie de fusion et de quelques universités "PRESsées". Paris 6 Pierre et Marie Curie (39ème au classement) vient de se PRESser avec Paris 2 et 4 (Sorbonne Universités) ; cela ne devrait pas avoir d'impact direct sur son classement. Paris 11 Orsay (45ème) est PRESsée avec Versailles Saint-Quentin (classée dans la tranche 400-500) et avec Evry (non classée, Evry en voie d'être déPRESsée ?). Deux universités du PRES sont classées ; pas de signatures des publications sous une même institution ? L'espoir d'un bond en avant dans le classement pour Orsay : Paris-Saclay. L'ENS Ulm (71ème) vient de se PRESser ("PRES PSL"), entre autres, avec l'Ecole supérieure de physique et de chimie industrielle (classée entre la 200ème et la 300ème place) : son classement pourrait s'améliorer un peu.

Si les enseignants-chercheurs de Paris 7 Denis Diderot (classé dans le groupe des 100-150) et de Paris 5 René Descartes (classé dans le groupe des 150-200) parviennent à signer sous le seul intitulé du PRES "Sorbonne Paris Cité", un bond en avant dans le classement deviendrait certainement possible. Paris 6 dépassé dans le classement par Paris 5 et 7 ?

L'université fusionnée de Strasbourg est classée entre la 100ème et la 150ème place (5ème rang français). Quel classement pour les universités qui fusionneront le 1er janvier 2012 ? Université de Montpellier Sud de France : seule parmi les 3 universités, Montpellier 2 apparaît dans le classement (entre la 200ème et la 300ème place). Aix-Marseille Université devrait remonter dans le classement : l'université de la Méditerranée se situe entre la 200ème et la 300ème place et l'université de Provence entre la 300ème et la 400ème. Université de Lorraine : seule parmi les 4 établissements en voie de fusion, l'université de Nancy Henri Poincaré figure dans le classement (entre la 300ème et 400ème place).

A remarquer le classement intéressant de Paris-Dauphine, université de gestion mais qui possède une excellence scientifique en mathématiques : entre la 300ème et 400ème place. A noter enfin l'absence dans le classement de l'université Paris-Est, PRES créé pourtant dès 2007 : aucune de ses institutions fondatrices ne figure dans le classement alors qu'elles ont chacune un secteur scientifique dominant (Marne la Vallée, ENPC) et même un secteur médical (Paris 12 Val-de-Marne) (chronique : "Présider Paris-Est").

Pour faire "monter" les universités françaises dans le classement de Shanghaï, les PRES démontrent leur impuissance ; ce classement les ignore ! La fusion est plus prometteuse : elle pourrait faire apparaître deux autres universités dans le club des 100 : Sorbonne Paris Cité (Paris 3, 5, 7) et peut-être Aix-Marseille Université. 5 à 10 campus d'excellence en France, comme l'ambitionne l'emprunt national ? Il est peu probable qu'on y parvienne car il n'est pas sûr que les milliards puissent être mis à disposition des centres de recherche (chronique : "l'avenir, c'est quand ?").

Tenter la réforme des instituts d'enseignement supérieur (dédiés au cycle "Licence") et de la création de 15 à 20 universités de recherche, dédiées aux masters et aux doctorats et intégrant les grandes écoles publiques et grands organismes de recherche ? Ce serait sans doute payant pour faire apparaître toutes ces universités dans le classement de Shanghaï. A quelle place ? A une place qui est celle de la France en recherche, i.e. celle d'un pays qui affiche des ambitions en recherche mais qui tarde toujours à les mettre en oeuvre réellement.


 
 

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lundi 16 août 2010

Le Second rapport du CDHSS : résumé et commentaires

 
 

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via Évaluation de la recherche en SHS de Sophie Roux le 02/08/10

Nous avions annoncé ici la publication du Second rapport d'étape du Conseil pour le Développement des Humanités et des Sciences Sociales (CDHSS), remis à Valérie Pécresse, Ministre de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche, le 10 mars 2010. En voici tout d'abord un résumé (A.) accompagné de quelques commentaires (B.) portant principalement sur la partie consacrée à l'évaluation. Rappelons tout d'abord que le Premier rapport a été analysé — pour SLU par Elie Haddad (CR CNRS) et Laurence Giavarini (Mcf, université de Bourgogne) dans « [...]

 
 

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Nous avions annoncé ici la publication du Second rapport d'étape du Conseil pour le Développement des Humanités et des Sciences Sociales (CDHSS), remis à Valérie Pécresse, Ministre de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche, le 10 mars 2010. En voici tout d'abord un résumé (A.) accompagné de quelques commentaires (B.) portant principalement sur la partie consacrée à l'évaluation. Rappelons tout d'abord que le Premier rapport a été analysé — pour SLU par Elie Haddad (CR CNRS) et Laurence Giavarini (Mcf, université de Bourgogne) dans « [...]

 
 

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